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Déménagement FLOP des professions

Vroom ! Vroom ! Tut-tut ! Crash !

Vous vous souvenez de l’article sur la police d’assurance ? On avait globalement parlé uniquement de l’assurance maison. Et bien aujourd’hui, nous avons reçu la vignette verte pour la voiture… Z’êtes prêt pour le deuxième round ? Accroché votre ceinture, on y va :

Donc, pas mal, on reçoit le nouveau justificatif d’assurance pour la voiture en avance, zéro stress. On ouvre l’enveloppe et là :

Cette fois la date est bonne, mais pas l’adresse… On nous a fait un nouveau certificat pour notre déménagement… avec l’ancienne adresse !

Bilan net des opérations de l’indicateur LTFF pour « Assurances »

  • Anticipation de l’envoi = +10%
  • Habilité à utiliser un annuaire = -10%
  • Malus « J’ai pas compris pourquoi on devait vous refaire une attestation / Je croyais que le client voulait juste une nouvelle attestation tous les trimestres… » = -10%

Retrouvez le score LTFF global ici.

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Déménagement FLOP des professions

Mais que fait la Police… d’assurance ?

Une fois votre nouveau bien choisi et financé, rien de plus normal que de songer à l’assurer. Normal, oui, facile… meh… Voyons cela par l’expérience.

Notre situation est relativement simple. Nous avons une maison individuelle et une voiture assurées chez la même compagnie. Nous voulons juste transférer ces deux assurances vers le nouveau bien immobilier d’une part, avec la nouvelle adresse de résidence pour le véhicule d’autre part. Pas de changement de couverture, on continue autant que possible à isopérimètre (il peut y avoir un brin d’ajustement nécessaire dû à la nature différente des biens immobiliers) pour la nouvelle adresse.

Le premier contact (17/01/2021) est charmant, très professionnel, humain, intéressé par la nouvelle propriété (oui, on sait bien qu’il cherche aussi à placer des options supplémentaires, mais pas que). Il se plie en quatre sur notre dossier, on apprend plein de choses (je ne savais pas qu’on pouvait assurer des arbres), franchement top.

C’est après que ça se complique…

On envoie les quelques justificatifs demandés le jour même, tel que :

  • L’adresse exacte
  • La date de signature (pour la maison) = le 24/03/2021
  • La date du déménagement (pour la voiture) = 26/03/2021
  • Les surfaces :

Il y a zéro ambigüité sur le dossier. On a tout éclairci lors de notre appel téléphonique, et nous n’avons ajouté aucune option. On parle donc d’un contrat de résidence principale classique + véhicule tout risque.

Tout le reste se fait par voie électronique, et on nous annonce 2 jours. Patients, on attend 3j avant de relancer. « un agent vous rappel demain »… ou pas… seconde relance, même réponse… même résultat… On change donc de méthode, pas de relance, mais une demande de rendez-vous.
Rendez-vous le 04/02, ça débloque la situation, on reçoit la notification de modification de contrat le jour même.

Avec… une mauvaise date ! Et c’est important, pas pour des raisons budgétaires, puisqu’on lisse l’assurance d’un bien à l’autre, mais parce que l’ancienne maison n’est couverte que pendant 30j après la date du nouveau contrat. Elle ne serait donc plus couverte, pile quand on part et qu’il n’y aura plus personne dedans… Vous connaissez Murphy ? Moi je le connais bien, c’est en général dans ces moments qu’il se pointe !

Bon, pas grave, on le signale, on relance… finalement on reçoit le contrat final le 06/02. Compter 3 semaines donc. (Vous comprenez pourquoi on s’y est pris 2 mois avant…)

Par contre… sur le contrat…

Alors j’ai refait les maths dans tous les sens, mais avec 208 m², 60 m² et 31,5 m² je ne trouve aucune combinaison qui fasse 460 m² pour les 3 dépendances… ça reste un mystère…

Bilan net des opérations de l’indicateur LTFF pour « Assurances »

  • Accueil, engagement et ouverture du dossier = +10%
  • Délais, suivis et relances = -10%
  • Maîtrise basique d’un calendrier (même juste papier) = -10%
  • Niveau en math, usage du boulier, calculatrice ou tout autre artifice permettant le calcul d’additions simples = -10%

Retrouvez le score LTFF global ici.

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FLOP des professions La vie du blog

L’indicateur LTFF

C’est l’indicateur qui sera utilisé pour la notation du FLOP des professions.
Je me suis dit que les étoiles c’était bien gentil, mais impossible de tomber dans le négatif… hors… on connait tous des moins que rien non ? Il faut bien trouver un moyen de les noter.

Alors je me suis dit qu’un système de bonus / malus serait pas mal, mais en partant d’où ? Parce que culturellement, faire démarrer tout le monde à 0… c’est pas top.

Et finalement… j’ai décidé de faire confiance aux bons vieux pourcentages ! C’est bien le pourcentage, c’est honnête, compréhensible, parlant (d’ailleurs si la France utilisait la proportionnelle… on se dirait sans doute beaucoup plus de choses…)
Je vais donc utiliser un système de jauge en pourcentage. Optimiste que je suis, je vais partir du principe que toutes les professions s’acquittent de leur boulot, donc tout le monde va partir avec une jauge pleine à 100%. De là, j’adresserai des bonus ou des malus par incréments de 10%.

Je pense que cela permettra suffisamment de flexibilité. Normalement tout devrait rester entre 0 et 100% (sachant que 100% = fait juste sont travail normal tel qu’attendu), mais l’excellence pourra être distinguée avec un indicateur supérieur à 100%, et le collapse d’un business model par des pourcentages négatifs (c’est possible ça ? => EDIT du 02/03/2021, tristement, oui, la profession « Notaire » vient de passer à -10% alors qu’aucune des deux transactions n’est encore finalisée…)
Un exemple simple : je vais acheter une baguette chez le boulanger. C’est la première fois que j’ai affaire à cette profession, donc l’indicateur LTFF « boulanger » = 100%.

  1. Scénario normal. J’achète ma baguette à 1€, le service est normal et la baguette bonne. Pas de bonus, pas de malus, l’indicateur LTFF « Boulanger » reste à 100%
  2. Scénario médian. J’achète ma baguette à 1€, le service est normal, mais la baguette est dégueulasse. Malus de -10%, l’indicateur LTFF « Boulanger » passe à 90%
  3. Scénario catastrophe. Le chien du boulanger me fait tomber en entrant dans la boutique (-10%), je paye ma baguette 5€ (-10%), la caissière m’insulte parce que je n’ai pas la monnaie (-10%), la baguette à la texture d’une viennoise et le goût d’un sablé (-10%), le chien arrache le bas de mon pantalon en ressortant (j’hésite à mettre -10%, mais… on va dire que non parce que c’est le même élément perturbateur « chien »… mais à part ça je suis méchant). Malus total de -40% après remise, l’indicateur LTFF « Boulanger » passe donc à 60%
  4. Scénario mixte. J’achète ma baguette à 2€ (-10%), le service est normal, mais la baguette est délicieuse, croustillante en surface, mais pas craquante, la mie est légère, mais ferme, le levain discret relève la pointe de sel de Guérande avec finesse, la cuisson est divine (+10%). Bilan 0, l’indicateur LTFF « Boulanger » reste à 100%

Bon je pense que vous comprenez le truc, sinon… voici un lien pour un blog sur le macramé c’est peut-être plus dans vos cordes.
Évidemment les aventures sont cumulatives, donc l’indicateur évoluera en repartant de son score précédent à chaque fois. Plus on avance dans le temps, et plus l’indicateur devrait donc être fiable (ou pour le moins moyenné).

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Déménagement FLOP des professions

Acheter – Les aventures de la recherche 2/2

Ayant pris des congés pour sillonner des régions en repérage, chemin faisant, nous en avons profité au début pour solliciter quelques enseignes. 3 agences (enfin 4, mais je vous garde le meilleur pour la fin), toutes dans le top 5 des réseaux nationaux de l’immobilier, et qui en substance nous ont fait le même retour sur un point : celui de la localisation des biens recherchés.

Nous avions en effet un paramètre hyper large dans ce domaine puisque nous prospections dans 60 départements différents… l’idée étant de trouver LA maison qui nous plait là où elle se trouve, et non de faire des concessions en se rabattant sur quelque chose contraint à un quartier, une ville ou même une région.

Toutes nous ont partagé leurs annonces, et proposées de nous envoyer de futures alertes sur leur « territoire » (un cercle de 5 à 25 km autour de l’agence selon la ruralité de la zone), mais étaient clairement dans l’incapacité (ou le manque de volonté) d’aller au-delà. Même en étant généreux et en prenant 25km autour d’une agence, pour couvrir les 60 départements en question, il nous aurait fallu contacter (avance rapide pour ne pas TROP vous emmerder avec des maths tout de même) 220 agences…

Bien évidemment, Internet est alors votre ami, et ce que l’agence ne veut/peut pas faire, vous pouvez le faire vous-même en prospectant sur le plan national. Mais du coup, pas la peine de passer sur chaque site de chaque réseau d’agences, il existe des métas moteurs de recherche qui feront ça, non seulement pour les annonces en ligne des agences, mais aussi pour celles des particuliers, des notaires, des mairies… bref, une bonne connexion Internet et un bon algorithme (comprenez un fichier Excel avec vos critères, parce qu’il n’y a pas que les maths dans la vie, il y a aussi Excel !), et tout ce qu’il vous reste à faire c’est d’être patient.

Au final, une seule agence immobilière a été capable de nous faciliter la vie en cherchant sur toute la France… Une agence britannique… Eh oui, je vous résume le ridicule de la situation : si vous êtes Français, vivant en France et cherchant une maison en France… mieux vaut passer par une agence immobilière anglaise !

Bon au final de toute façon on a fini par trouver via… un notaire… donc ça s’est dit. En tout et pour tout nous avons cherché de février à octobre 2020. Plus de 2000 annonces dépouillées, dont 254 avec des recherches plus poussées. Je ne peux pas tout vous retranscrire tellement il y en a eu, mais voici un petit florilège des mensonges, contre-vérités et autres omissions que nous avons rencontrés :

  • Le fameux « pas de voisins » ou dans notre cas une demande explicite de « pas de voisin à moins de 100m »
     
    • Techniquement le premier cas n’est pas un mensonge éhonté… c’est une église, donc pas une habitation, donc… pas de voisins ! Du coup, une ZI, une gare, un supermarché, une caserne de pompier, une station-service… non, vraiment vous serez tranquille, pas un seul voisin.
    • Dans le second cas, c’est juste un problème de compréhension, je pensais que vous ne vouliez personne 100 m dans l’alignement de la porte d’entrée… avouez que là on y est.
  • Les différentes interprétations de « au calme »
    • Avec un terrain de motocross à 500 m, calme assuré !
    • Avec vues imprenables sur les acrobaties aériennes de cet aéroclub spécialisé en haute voltige (le sifflement des chutes libres, la poussée des remises de gaz, les changements de cap serrés… et comme c’est très restreint comme pratique, vous les aurez toujours au-dessus de la tête parce qu’ils ne peuvent pas trop s’éloigner : le rêve !)
  • Le coup de la « grande » propriété, mais dont le terrain n’est pas attenant… pas un mensonge, hein, juste un oubli on s’entend, d’ailleurs, la phrase était très bien formulée « agréable fermette avec 2 ha de terrain ». AVEC, pas SUR… subtile. Effectivement un corps de ferme donnant sur 200 m² de cour, et 600 m plus loin de l’autre côté du hameau, un champ de 2 ha…
  • La mention spéciale « un éléphant ça trompe énormément », si, si, une mise en vente en pleine crise covid avec zéro trafic aérien et peu de trafic routier avec un trio gagnant : aéroport + motocross + route 2×2 voies, mais hé… c’est juste de l’autre côté du petit bois, on voit vraiment rien…
  • Et je vous passe bien entendu les classiques « quelques rafraichissements à prévoir » (maison sur sol argileux nécessitant injection composite dans les fondations et deux murs porteurs à renforcer), « vous avez juste à poser vos bagages » (ben dans le garage alors, parce que tout le sol du RDC est à refaire et les combles ne sont pas aménagés…), et autres « vue imprenable sur la vallée » (depuis la seconde branche du chêne au coin nord-est du terrain sans doute, parce que de la maison elle-même, on ne voit vraiment que la départementale…) et les prix qui varient de 20 000 à 30 000 € entre agences.

Bilan net des opérations de l’indicateur LTFF pour « Agence Immobilière »

  • Parti pris pour le vendeur = -10%
  • Accompagnement projet achat du client = -10%
  • Malus spécial « foutage de gueule » ou « on vous prend vraiment pour un con, mais avec le sourire parce qu’il faut bien vendre tout de même » = -10%

Retrouvez le score LTFF global ici.

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Déménagement FLOP des professions

Acheter – Les aventures de la recherche 1/2

Première étape d’un déménagement : trouver son nouveau domicile. Et quoi de plus naturel pour se faire, que de passer par… une agence immobilière.

Arf… Mais que nenni, point en ces contrées francophones mon bon seigneur.

Car dans le domaine de la recherche immobilière, nous sommes dans un autre siècle. Non, pas le XXe, le XIXe !

Alors oui, il y a plein d’artefacts technologiques modernes :  des vidéos, des visites virtuelles, des 360, des prises de vue via drones… Mais tout cela repose sur une philosophie de travail archaïque.

Toi, acheteur en devenir, saches donc que :

  1. Les agences immobilières en France travaillent pour le vendeur. De cette philosophie découlent pas mal de dysfonctionnements, dont les plus importants à retenir pour toi sont :
    • Rien à battre de ce que tu cherches, je suis là pour te vendre ce que j’ai « en stock »
    • Ma paye dépendant directement du prix que TU vas payer… je vais évidemment faire mon possible pour que tu raques un max. (attention au piège psychologique à deux balles : toutes les agences disent que les honoraires sont « aux frais du vendeur »… et à votre avis le vendeur va répercuter ces honoraires sur quoi ? Le prix de vente du bien, ou il va réduire sa consommation d’alcool et de cigarettes par altruisme pour compenser sa perte ?) NON, c’est bien l’acheteur qui paie le pourcentage d’honoraire de l’agence, même s’il ne le paie pas directement à celle-ci, mais via la transaction notariale.
  2. La minute où tu entres dans une agence, tu viens de restreindre ton périmètre de recherche au seul territoire de cette agence (au mieux si la réceptionniste est copine avec la réceptionniste de l’agence de la ville d’à côté, tu vas gagner 10 km² de prospection). Alors si tu cherches dans une zone très précise, ça va, sinon… c’est le piège. La notion de « réseau national » s’arrête au fait que tu verras la même enseigne un peu partout, mais cherches pas, ils ne se connaissent pas, ils ne se parlent pas, voir même… ils se tirent la bourre entre eux pour les primes…
  3. Dire qu’ils mentent comme des arracheurs de dents est un euphémisme… les tailles, les descriptions, les prises/angles de vue (voir les photos elles-mêmes désormais avec un coup de Photoshop), les prix, tout y passe. Si tu es adepte du jeu des 7 erreurs, c’est passionnant, sinon c’est juste gonflant.

Alors je vous vois venir « oui, il est bien gentil, mais il casse du sucre sur le dos de toute la profession alors que nanani, nanana… et puis c’est facile de critiquer avec des généralités, y a rien de concret dans son discourt, bla-bla-bla… »

Oui, je sais, mais c’est parce que je vous ai présenté D’ABORD les conclusions, par pur abus de style et pour vous tenir éveillés. Mais ces conclusions sont le fruit de mon expérience très concrète, que je vais vous résumer (oui parce que ça se joue sur plusieurs semaines, et on ne va pas y passer la nuit) ici